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International House, A Veritable Social Bubble

(For French speakers, I have included a translation of this article in French below.)

Overlooking Berkeley’s Campus, high on Bancroft Way, stands an ivory-domed house with slightly Spanish architecture: International House at UC Berkeley. Funded in 1930 by the famous businessman John D. Rockefeller Jr, the building hosts approximately 600 residents from 60 different countries. 

International House, overlooking UC Berkeley Campus

The residents live on eight different floors, in single or double rooms. They share showers and bathrooms. The furnishings are simple, but everyone turns their room into their own, as the photos and memories accumulate over beds, desks, and dressers. 

International House, thanks to a community-thought design, allows residents to share warm common rooms: the Great Hall with its fireplace, comfy couches and giant TV, the game room, and the library, which is open 24/7 for residents.

A Multicultural Place

The words “May Peace Prevail on Earth” are written at the entrance on peace poles in sixteen languages.

Several world maps hang in the corridors. At dinner, you can choose from Mexican, Japanese, French, Danish, and many other types of food. In the library, the glass cabinets preserve tapes and newspapers from every continent. As soon as the elevator doors open, you can hear a myriad of unknown languages. In this joyful and incomprehensible cacophony, everyone is proud of their origins and learns a little bit more about each other’s cultures. 

The Great Hall, on a lively Wednesday evening during Spanish Coffee Hour

Every week, residents can organize a Coffee Hour, with food and activities drawn from their culture. International House gives them a $400 budget to prepare for the evening. Then, the tasks are shared between different teams: communication, decoration, food, music playlist, games, etc. With a very competitive spirit, every country tries to have an impact and host the best Coffee Hour. The success of the night will be debated over for the weeks to come!

Karaoke in the Great Hall during the Taiwanese Coffee Hour

Residents Marked for Life 

When asked to define their stay in one word, International House residents respond with “community”, “friendship”, “lively”, ”exciting” or even “food”. Some will only be passing through, some will stay for years. However, every one of them will be profoundly impacted and build lifelong friendships. And sometimes even more, because many couples who collided at a turn of a hallway are now married. (See stories of I-House couples at ihouse.berkeley.edu/love).   

From my personal point of view, after a few months living at International House, I have never been acquainted with so many different and wonderful people. More than an experience, this place is a veritable social bubble. Going from the staircase to my bedroom door a few meters away can take up to one hour because at each step a friend or a new face involves a few minutes, a few words and a few laughs. 

Dinner with friends in the Heller Patio
Enjoying the views from I-House
Receiving the Social Media Ambassador Award from Laurie Ferris
On move-out day, with Louise Riche

French Version:

Surplombant le campus de Berkeley, du haut de Bancroft way, se dresse une maison, immense, en pierre jaune et aux géométries espagnoles : l’International House. Fondée en 1930 par le célèbre businessman John D. Rockefeller Jr., le bâtiment comporte cette année environ 600 résidents, débarqués de 60 pays différents. 

Les résidents sont répartis sur huit étages, dans des chambres doubles ou simples. Ils partagent les douches et sanitaires. Le mobilier est sobre mais chacun donne un peu de soi à ses quatre murs à mesure que les photos s’accumulent au-dessus des lits, des bureaux, des commodes. 

L’international house permet surtout grâce à un design pensé pour la communauté de se retrouver dans des pièces communes et chaleureuses : le salon équipé de fauteuils et d’une cheminée, la salle de jeu, la salle de cinéma et la bibliothèque ouverte jours et nuits. 

Un lieu multiculturel

À l’entrée, les mots « Puisse la paix régner dans le monde » sont écrits en 16 langues. Le couloir exhibe toutes sortes de mappemondes. Le dîner propose des variétés culinaires indiennes, mexicaines, japonaises, françaises, danoises, etc … Les armoires vitrées de la bibliothèque exposent des cassettes et des journaux de tous les continents. Et à chaque étage, une myriade de langages inconnus sautent aux oreilles, dès l’ouverture de la porte de l’ascenseur. Dans cette cacophonie joyeuse et incompréhensible chacun est fier de ses origines et en apprend un peu plus sur « l’autre ». 

Chaque semaine les membres d’un pays peuvent organiser une « coffee hour » inspirée de leur culture. L’International house leur fournit un budget de 400$ pour organiser la soirée. Ensuite les tâches se répartissent entre plusieurs équipes : communication, décoration, nourriture, playlist … Dans un esprit très compétiteur, chaque pays essaye de marquer les esprits et d’organiser la meilleure coffee hour. 

Des résidents marqués à vie

Si les résidents de l’International house devaient résumer leur séjour en un mot, la plupart pensent à « community » (parmi d’autres comme « friendship », « lively », « exciting » and « food »). En effet, certains ne seront de passage que pour un semestre tandis que d’autres restent plusieurs années. Mais quoiqu’il en soit, tous sont marqués à vie et forment des amitiés indestructibles. Et parfois « plus si affinité » puisque de nombreux couples formés aux détours des couloirs sont aujourd’hui mariés. (Ci-joint l’histoire des couples de la I-House ihouse.berkeley.edu/love).

De mon expérience personnelle, depuis deux mois passés à la International House, jamais je n’avais rencontré autant de gens différents et formidables à leur manière. Plus qu’une expérience, ce lieu est une véritable bulle sociale. Entre la sortie des escaliers et l’entrée dans ma chambre quelques mètres plus loin, une heure peut s’écouler car à chaque pas un ami ou une rencontre réclame quelques minutes, quelques mots et quelques rires.